Tom et Momo

Vous trouverez dans cette rubrique des textes personnels aux diverses thématiques avec des essais de styles littéraires différents. Moments d’écriture où l’imagination se mêle aux souvenirs se rapprochant ou se détachant de la réalité !

Observer, écouter, échanger, lire, feuilleter, gribouiller, laisser venir… ce sont les ingrédients pour éveiller l’imaginaire et poser les mots. Puis assembler les phrases, les laisser courir sur le papier pour se figer enfin, le temps d’une nouvelle ou d’un récit… « histoire de voir » !

Voici l’histoire de Tom et Momo.

D’autres écritures suivront au fil des semaines aux thèmes différents, à découvrir dans la CURIOSITES :  AUTRES HISTOIRES

“TOM ET MOMO“ ©

Momo a perdu le sens des mots.

Les mots tournent dans sa tête sans dessus-dessous. Momo est perdu. Ça n’a pas de sens. Momo c’est mon voisin, il a 85 ans. Ma voisine dit, en levant les yeux, que depuis quelques jours ça ne tourne plus rond là haut. Après l’école j’ai l’habitude d’aller le voir. Il est assis droit comme un i.

On joue en silence au loto des animaux et aux dominos. Parfois il assemble le poussin avec la vache ou les trois points avec rien alors je me moque de lui et il rit en plissant fort les yeux comme mon copain Martin qui porte des lunettes. C’est bien pour lui et pour moi pense maman. Parce que sa mémoire aussi est endormie alors il faut la réveiller. Quand les mots jouent à cache-cache entre son cerveau et sa bouche Momo s’énerve. Des fois il me dit que je connais plus de choses que lui mais c’est faux. Je le sais. Avant quand ses souvenirs n’étaient pas paresseux il me racontait l’école de ses dix ans, le potager de son oncle et sa collection de timbres africains.

J’aimais bien l’écouter, maintenant c’est moi qui bavarde. Souvent il me pose la même question plusieurs fois comme mon instituteur mais lui ne me gronde pas, moi non plus je ne le gronde pas même si ça m’agace un peu. Maman m’a expliqué que le cerveau c’est comme une étagère avec plein de tiroirs. Dans chaque tiroir il y a des choses importantes : des mots, des souvenirs, des mathématiques, des dessins, des sentiments, des photos, des odeurs, des visages… et on les remplit dès qu’on est petit et en grandissant. Elle me dit que lorsqu’on est vieux, comme Momo, et qu’on ouvre un tiroir, ce qui est dedans ne veut pas toujours sortir ou il se peut aussi que le tiroir se coince. En ce moment Momo ne sait plus remplir les tiroirs ni les ouvrir. Je sais, moi, que ce n’est pas de sa faute. Quand un souvenir se réveille dans sa tête ça déclenche une minuterie comme dans le couloir de l’école. Ses yeux s’illuminent et il raconte comme avant sa collection de timbres.

Moi je souris, je suis content. Même si c’est long d’attendre la prochaine minuterie Momo et moi on se comprend.

Momo, c’est mon ami.

Mots et T-shirt

Les mots se portent bien… sur les T-Shirts

En forme de T, le T-shirt a été très vite un support d’expression après sa création dans les années 1910. Message revendicatif, humoristique, poétique, copier/coller, décoratif…, dans tous les styles les mots tapent à l’œil et se remarquent dans toutes les « marques ». Cheap ou haute couture, ils collent à la peau. Une sorte de tatouage fashion

Marianne PETER, créatrice de papiers marbrés

Marianne PETER est une alchimiste. Elle transforme la surface de l’eau en une création flamboyante, colorée de gouttes d’encre, se muant sous son geste précis d’artisan d’art en volutes, arabesques, entrelacs et mille autres motifs. Création prenant toute sa dimension en se fixant comme une empreinte sur une feuille de papier vierge pour de longues années. Exauçant ainsi le vœu des relieurs, collectionneurs de livres anciens et autres amoureux de papiers marbrés.

Féminisation noms métiers

L’Académie française innove enfin

Alors que les noms de métiers au féminin étaient d’usage depuis le Moyen-âge, ils ont disparu sous prétexte d’une exclusivité masculine de certaines professions. Alors qu’au 19è siècle les femmes accédaient à des métiers dits pour les hommes et que plus tard elles intégraient les universités, la féminisation des noms de métiers était pour l’Académie, il a y encore 30 ans, un sujet à éviter.

Suède au vert

Mot-valise à l’international

Le mot-valise se met au vert tout là-haut en Suède avec « plogging ». Ce procédé de création de néologismes n’est pas l’exclusivité de l’écriture française ou anglaise. L’idée est toujours la même : contracter deux idées en une. Plogging est né en associant ploka up (ramasser en suédois) à jogging (course à pied), le tout signifiant

ONU ORANGEDAY

L’ONU femmes France : NON à la violence

« STOP à la violence faite aux femmes ». Pour cette cause que défend le comité ONU femmes France, les médias se sont mis à la page avec une communication largement diffusée du 25 novembre au 10 décembre. Une campagne qui n’est pas passée inaperçue.L’orange symbole d’un avenir meilleur visait à accrocher les yeux des lectrices et lecteurs de nombreux titres comme Elle, Gala, le Monde, Le Parisien, Voici… en tant que mécènes. Un support survitaminé pour une accroche rédactionnelle efficace et une interpellation

VRAI ou FAUX

INFOX, le mot-valise de la rentrée

Elles sont arrivées par les USA, tant usées par Donald, en passant par la Russie et se faufilent en Europe de l’ouest, bref parcourent le monde et passent les frontières ! Oui les fake news viennent enfin de se franciser. Auparavant on parlait de rumeurs… de fausses rumeurs dans le but de nuire mais la concierge ajoutait « il n’y a pas de fumée sans feu ». On citait aussi le canular mais plus axé sur la bonne blague… Dorénavant, plus d’équivoque, nous savons les nommer dans la langue de Molière adaptée aux usages

Le papier dans tout ses états

Le papier m’inspire.

Le papier et toutes ses utilisations c’est à dire une foultitude de possibilités créatives : le papier à imprimer, le papier à manipuler, le papier imprimé, le livre, l’objet papier… Je vous ferai découvrir les différents états de cette belle matière et les artistes qui s’en servent selon mes envies et les actualités.

Gloryparis démissionner

Heureux qui comme un cadre…

Que voulez-vous ETRE maintenant, demain, après-demain … plus tard ? C’est ça la vraie question à poser, à se poser !

Etre heu-reux tout un programme. C’est l’art de se sentir pleinement soi-même, libre de penser, de vivre, d’être ou de devenir, alors ne perdons pas de temps. CADREMPLOI qui accompagne les cadres l’a bien compris en utilisant cette nouvelle signature « Ayez l’ambition d’être heureux ».  C’est comme une tape dans le dos,