Dis moi dix mots

Courez vite sur le site www.dismoidixmots.culture.fr concernant la semaine de la langue française et de la francophonie et affutez vos crayons, stylos, feutres et surtout aiguisez votre imagination. Jouez, jouons avec les 10 mots choisis cette année : Amalgame, inuit, zénitude, wiki, bravo, grigri, sérendipité, cibler, kitsch et kermesse. Pour mon plus grand plaisir, voici la dictée de François Morel… régalez-vous sans tomber dans les pommes.

 

Peter Ferdinand Drucker, consultant américain

Auteur, théoricien, surnommé le pape du management, 1909-2005

Il y a des mots qui surprennent, des mots que l’on fuit, des mots que l’on garde et des mots affirmés hier résonnant encore plus aujourd’hui. Ceux de P.F. Drucker font écho aux actualités.

Des mots, encore des mots… des mots-valise !

La pub crée de nouveaux mots-valise que ce soit pour des marques ou des accroches. L’humour est aussi une motivation pour compléter un nouveau dictionnaire, d’ailleurs de nombreux auteurs se sont pris au jeu de l’invention, voici quelques exemples…

Auteurs classiques

  • L’inventeur de l’expression mot-valise : Lewis Caroll. Alice bute sur ces mots inconnus. Slithy ? Que signifie Slithy (« slictueux ») ? Au chapitre 6, Humpty-Dumpty, un homme rond comme un oeuf lui explique : «Eh bien, « slictueux » signifie : « souple, actif, onctueux ». Vois-tu, c’est comme une valise : il y a deux sens empaquetés en un seul mot».

Oraliture

Ce néologisme est un mot valise composé des mots : oral et littérature. Il exprime la culture transmise par l’oralité : contes, mythes, chansons, proverbes, devinettes, adages… Il a été inventé par Paul Zumthor (20è s.) spécialiste de l’histoire culturelle médiévale. Ce mot a ensuite été adopté par les écrivains et les artistes africains pour revendiquer leurs productions

L’écrin

Sans doute une photo prise au début du printemps. On devine les prémices d’un ensoleillement timide aux vues des zones vert clair imposées par l’ombre de la végétation alentour. En haut à gauche un arbre, un aucuba très feuillu commence à envahir un parterre occupé par un petit sapin malingre et mal taillé mais bien enraciné côtoyant un angelot potelé en pierre grise. Celui-ci est assis maladroitement entre deux gros poissons mythologiques aux gueules ouvertes et aux sourcils froncés. L’angelot méfiant tourne la tête vers la droite semblant guetter un danger et se préparer à fuir. Derrière la statue un long tronc d’arbre dépassant